Ma biographie, le Japon et le japonais…
Bienvenue sur mon blog Japonais Naturel !
Je m’appelle Gilles Salzstein et le Japon et moi, c’est tout une histoire…
Je t’ai écrit cette biographie pour que tu saches un peu à qui tu as à faire.
Les japonais, le Japon et le japonais: La genèse !
C’est au cours d’une traversée des États-Unis que je rencontre des japonais pour la première fois.
Pendant les 3 semaines de la traversée, on s’amuse à imiter la langue de l’autre et à traduire de l’anglais des mots dans sa langue maternelle.
C’est la première fois que j’entends du japonais et c’est le coup de foudre !
2 ans plus tard, je démissionne de mon boulot en France et je pose mes bagages à Tokyo avec en poche un visa d’étudiant d’un an qui me permet d’étudier le japonais et de travailler en dehors des cours.
Les 3 premières semaines de cours sont catastrophiques (j’en parle un ici et là) et la frustration est à son plus haut niveau.
Mais petit à petit, le japonais commence à rentrer, je me fais des amis et en plus je trouve un boulot comme prof de français.
Mon employeur à des écoles à Iidabashi, Yoyogi, Nakano et Takadanobaba.
Occasionnellement, j’enseigne aussi sur le lieu de travail des étudiants et dans des centres culturels à Nerima et à Adachi.
Côté cours de japonais, tous les 3 mois, je monte d’un niveau et je termine le dernier mois en cours particulier.
La plupart de mes camarades passent le JLPT N2 de l’époque (il n’y avait pas de N5) pour pouvoir entrer dans une université et moi, je rentre en France.
Retour au pays et nouveau départ…
Après une période compliquée ou je me cherche un peu, je retrouve du travail en CDD en France sans rapport avec le Japon.
Mais j’ai la bougeotte et je refuse un CDI pour reprendre mes études et passer une licence en multi-média.
La licence en poche, je quitte de nouveau la France et pose mes valises à San Francisco.
Pendant 1 mois je prends des cours d’anglais et commence à parler avec les japonais et le virus du Japon me repique !
Les 2 mois suivants, je commence un internship dans une petite boîte de développement un peu en dehors de San Francisco.
Je pratique l’anglais tous les jours et je vois un peu comment travaillent les Américains.
Après le boulot et le week-end, je traine avec les japonais rencontrés à l’école d’anglais.
L’internship terminé, je rentre de nouveau en France.
Nouveau retour au pays et re-nouveau départ
Après une période de calme en France, j’ai de nouveau la bougeotte et je reprends mes études de japonais pendant 3 mois dans une autre école de Tokyo (la première a disparu depuis).
J’en profite pour rendre visite à mon ancien patron qui me propose aimablement de me sponsoriser pour un visa de travail.
Je rentre en France à l’issue des 3 mois et reçois quelques semaines plus tard les papiers nécessaires pour faire mon visa de travail à l’ambassade.
Cette fois, ça rigole plus !
Je repose donc mes valises à Tokyo, dans un premier temps, au même endroit qu’avant et reprends, cette fois à temps plein, mon boulot de prof de français.
Entre temps, le visa vacances-travail a vu le jour et les profs vont et viennent.
Les jours passent et je pratique en permanence le japonais et le français.
J’ai parmi mes élèves des enfants, des étudiants, des professionnels et des personnes âgées.
Destruction et déménagement !
Je l’ai appris un peu tard mais au Japon, le propriétaire d’une maison peut ne pas être propriétaire du terrain sur lequel est bâti la maison.
Il se trouve que le bail du terrain de la maison où j’habitais arrivait à son terme et ma propriétaire ne souhaitait pas le renouveler.
C’est la mort dans l’âme que je quitte cette maison d’une centaine d’années vouée maintenant à la destruction.
En guise de consolation, ma propriétaire me propose de m’héberger chez elle le temps que je retrouve un nouvel appartement.
Ne sachant pas si mon deuxième visa de travail sera renouvelé, je temporise !
Non seulement il est renouvelé mais cette fois-ci, il est de 3 ans.
Je me mets donc sérieusement à la recherche d’un appart que je trouve à Meguro (目黒区) sur la ligne Tōkyū Tōyoko.
Tokyo en vélo
À force de marcher à travers Tokyo pendant mon temps libre, je me rends compte qu’il y a plein de choses à voir mais pas forcément à côté d’une gare.
Du coup, je fonce à Bic Camera m’acheter un vélo !
Mais attention, pas le ママチャリ avec le panier devant hein !
Non, je prends un vélo Panasonic (bah oui, Panasonic fait aussi des vélos) avec double plateaux, vitesses, etc..
À partir de ce moment-là, je vais partout à vélo !
Sur les grosses routes, je flippe un peu quand même globalement, Tokyo en vélo, c’est juste GÉNIAL !
La fin du voyage
Les années passent et la situation de l’emploi en France s’améliorant, je réfléchis à rentrer en France pour profiter de mes parents qui prennent de l’âge et je m’en aperçois en ne les voyant que tous les 6 mois.
Je rentre donc en 2003 et trouve un boulot en CDD que je ne renouvellerai pas.
J’ai décidé une fois encore de reprendre mes études et cette fois-ci, je deviens administrateur système et réseau.
Je retrouve un nouveau boulot quelques mois après en CDI mais toujours pas de rapport avec le Japon.
De toute façon, ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée de trouver un boulot en rapport avec le Japon en France.
Vacances au Japon ou retour au pays ?
J’ai moins la bougeotte mais c’est surtout que depuis, je me suis marié (avec une japonaise) et j’ai eu un enfant.
À chaque fois que c’est possible, généralement 1 fois par an, la tribut retourne se ressourcer au Japon pour 3-4 semaines.
J’ai toujours l’impression que j’habite au Japon quand je reviens à Tokyo.
D’ailleurs, je retourne souvent là où j’habitais la première fois, même si la maison n’existe plus.
La petite gare a été complètement refaite et est devenue grande mais l’atmosphère est restée la même.
La rue commerçante, le Tsutaya où je louais des vidéos, la banque où je retirais de l’argent, le marchant de riz dont la grand-mère me donnait un bonbon à chaque fois qu’elle me croisait dans la rue (elle me prenait pour un enfant alors que j’avais quand même la trentaine…).
La rivière autour de laquelle je fonçais en roller à toute vitesse, mais en prenant soin de ralentir juste avant de passer devant le kōban.
Je retourne aussi toujours voir ma propriétaire et sa famille.
Je suis fier de la relation que j’ai avec les membres de cette famille.
C’est grâce à eux que mon japonais a fait des progrès considérables.
Ils ont été patients, gentils et bienveillants !
C’est probablement pour ça que lorsque je suis à Tokyo, je me sens un peu comme chez moi.
2019, je découvre les neurosciences !
En 2019, je découvre les neurosciences et je suis véritablement fasciné par le cerveau et l’apprentissage.
Je suis des formations en ligne sur la mémorisation, je lis des livres sur l’apprentissage du langage, j’observe comment mon enfant acquière sans effort le japonais et le français et je suis des MOOCs sur comment apprendre à apprendre.
J’applique le résultat de mes observations sur mon apprentissage du japonais.
Je constate l’efficacité de la « Direct Method » et de la « Natural Approach » dans l’apprentissage et l’acquisition de la langue parlée.
Et petit à petit, l’idée d’un blog qui parlerait de l’apprentissage du japonais sous l’angle de l’acquisition naturelle du langage et qui mêlerait technique de mémorisation et développement personnel commence à germer.
Et soudain, du Big Bang jaillit Japonais Naturel !
Et puis un beau jour, la décision est prise !
Je lance mon blog et il s’appellera Japonais Naturel !
Je commence à écrire des articles en intégrant, à chaque fois que c’est possible, les découvertes faites comme élève de japonais et comme professeur de français ayant eu pour élèves des japonais.
Je crée en parallèle un mail hebdomadaire nommé La Newsletter du Senpai dans lequel je donne des conseils et des astuces en lien direct ou indirect avec l’apprentissage du japonais.
À travers les commentaires et les retours des personnes qui apprennent ou voudraient apprendre le japonais, je m’aperçois que certains aspects du japonais posent souvent problème.
Je décide alors de mettre ma casquette de coach en apprentissage du japonais et de commencer à travailler sur la conception de formations en ligne qui cibleront certains aspects particuliers du japonais.
Un seul objectif: rendre l’apprentissage du japonais plus rapide, plus efficace et plus amusant !
Est-ce que j’y parviendrai ?
Tu le sauras très prochainement…
Ma biographie, le Japon et le japonais… c’est fini !
Voilà, tu peux te réveiller ! C’est terminé pour la biographie !
Maintenant qu’on a fait un peu connaissance, je te propose de commencer à lire mes articles pour te faire ta propre opinion.
Si mes articles te parlent, et surtout si tu es vraiment motivé(e)s pour apprendre le japonais, alors jette un œil sur Mes Contacts Privés, le mail gratuit à utiliser en parallèle de ton apprentissage du japonais.
Merci de ta visite et j’espère te revoir bientôt !
Gilles