Apprendre à parler japonais, côté cerveau

Personne pointant ses 2 index vers le haut de son crâne pour illustrer qu'apprendre à parler japonais, se passe du côté du cerveau.
Logo Japonais Naturel avec un J majuscule et un N majuscule placé sous le titre "Apprendre à parler japonais, côté cerveau".

L’acquisition d’une langue où comment ton cerveau te permet d’apprendre à parler japonais ou une autre langue.

Tu t’es jamais demandé quel boulot ça représentait pour ton cerveau d’apprendre à parler japonais et comment il faisait pour y arriver ?

Eh ben tu devrais parce que, franchement, elle est là, la clé du succès dans ton apprentissage du japonais !

Pourquoi ?

Parce que si t’arrives à lui faciliter les choses, alors tout se fera plus facilement, plus efficacement et plus rapidement !

C’est vrai dans le cas qui nous concerne, apprendre à parler japonais, mais c’est aussi vrai pour l’apprentissage d’autres langues ou d’autres choses.

Le cerveau, cette formidable machine à résoudre tes problèmes

Le cerveau, c’est une formidable machine à résoudre tes problèmes !

T’imagine pas tout ce qu’il a dû résoudre comme problèmes depuis ta naissance jusqu’à maintenant.
Et il va continuer à le faire jusqu’à ta mort (là, il galère un peu pour trouver une solution mais c’est pas le sujet du jour) !

Des gros problèmes, des petits problèmes, des problèmes que t’as pas vu venir et des problèmes que t’as bien vu venir !
Si t’es encore vivant(e) aujourd’hui, c’est qu’il a bien fait son boulot !

Et justement, mieux tu sauras comment il bosse, mieux il bossera pour toi !

Mon cerveau + moi = 1

Ouais, je sais ! Je fais comme si on était 2 dans le même corps, moi et mon cerveau, mais te laisse pas distraire !

C’est juste pour faciliter ce que j’ai à te dire et prendre le recul nécessaire !

Bon, je sais que ce qui t’intéresse, c’est d’apprendre à parler japonais. Seulement voilà, historiquement, j’ai appris l’anglais avant le japonais. Je vais donc plutôt parler de mon expérience avec l’anglais parce qu’elle est transposable à n’importe quelle langue. On reviendra au japonais après.

Je le sais bien parce que ce qui m’est arrivé pour l’anglais à New York, c’est aussi ce qui m’est arrivé pour le japonais quand j’ai débarqué à Tokyo et pour l’espagnol, à Barcelone.

Mais ça, tu le sais déjà si tu me suis. Comment ça tu me suis pas ? Bon, je vais faire comme si j’avais rien entendu pendant que tu files discrètement sur mon site réparer cette regrettable erreur.

Mais bon, ne nous dispersons pas !

Bon en langue étrangère dans son pays = Nul(le) dans le pays de la langue étudiée ?

Donc, j’étais pas mauvais en anglais. Je connaissais les déclinaisons de tous les verbes irréguliers et la grammaire de base ne m’avait jamais posée de gros problèmes.

Au bac, ça s’était aussi plutôt bien passé.

Bref, sans me vanter (mais un peu quand même) j’étais parmi les meilleurs en anglais.

Pourtant, la première fois que je suis arrivé à New York, j’ai morflé sévère… Et mon amour propre aussi !

On est d’accord, à New York on parle le « Newyorkais » plus que l’anglais qu’on apprend à l’école. Mais franchement, je comprenais rien à ce qu’on me disait. C’était à un point où je me demandais vraiment si c’était de l’anglais que j’entendais.

J’aurais pu me dire que le problème venait de moi (mais je l’ai pas fait).

Et c’est probablement ce que t’étais en train de te dire.
Si, si ! Je t’ai entendu ! Mais voilà, j’étais avec mon frère à ce moment-là !
Et c’était pareil pour lui (et lui aussi, il avait un bon niveau d’anglais en France).

Quelle humiliation !

Un problème à régler ? Le cerveau à la rescousse !

Heureusement, pendant que j’étais en train d’encaisser le choc, mon cerveau s’était déjà mis au boulot !

Lui, il lui a pas fallu longtemps pour comprendre que ce qu’il entendait c’était plus du français.
Il s’est dit: « C’est quoi ce bordel ? » et il est passé fissa en mode « Language Acquisition » (acquisition du langage en français, mais ça en jette moins, tu trouves pas ?).

C’est un truc naturel pour le cerveau puisque son rôle, c’est de nous maintenir en vie.
Si ça implique de comprendre les règles de l’environnement dans lequel on se trouve, alors pas de discussion, il se met au boulot direct et sans discuter !

Cracker le système à tout prix !

Dans ce mode-là, le cerveau cherche à « cracker le système« .
Entends par là, comprendre la grammaire de base. Une fois que c’est fait, parler la langue devient possible. Et du coup, le problème de communication est réglé !

Une des premières choses qu’il va devoir faire, c’est se concentrer sur cette langue qu’il ne connait pas encore.

Focus, focus !

Pour te représenter ce qu’il fait, imagine que t’écoutes la radio en voiture. Tout à coup, tu perds la station parce que t’es trop loin de l’émetteur. Sans trop réfléchir, t’en cherches une autre plus puissante qui te convient et tu continues ta route.

En te calant sur une autre station, ta radio a amplifié le signal de cette nouvelle station. Dans le même temps, elle a aussi filtré celui des autres pour que t’entendes que la station que t’as choisie.

Eh ben, le cerveau, il va faire un peu la même chose.

Avant, il était calé sur le français et tout allait bien. Les bruits parasites (les autres langues et les bruits autour de toi), il les filtrait pour que tu ne les entendes pas.

Mais maintenant, le français, il en n’entend plus !

Resynchronisation en cours…

A la place, par contre, il entend constamment parler une autre langue.
Il va donc arrêter de la filtrer et se caler dessus.

Le problème, c’est que c’est plus du français et là, il a pas le manuel, le gars.
Il va falloir qu’il se retape tout le boulot, ou presque.
Pour toi, ça se traduit par une fatigue plus ou moins importante.
Normal, t’entends maintenant toute la journée une langue que tu ne comprends pas encore.

On remet ça !

Pour revenir au Japon, quand je suis arrivé dans mon école à Tokyo pour apprendre à parler japonais, la même chose s’est produite.
Mais à ce moment-là, je me suis toute de suite rappelé de New York.

A une différence près, je partais pas du même niveau de langue et mon cerveau me l’a bien fait sentir…

Bref, c’est pour ça que je te disais au début que ça ne dépendait pas de la langue.

Le cerveau, lui, il bosse de la même manière quand il est en train d’acquérir une nouvelle langue.

Pour l’espagnol à Barcelone, même chose !

Acquisition du langage, phase 1 en cours…

Et maintenant, pour moi, ressentir cette fatigue, qu’elle soit grosse ou pas, c’est juste le signe que je suis dans ce que j’appelle la première phase d’acquisition d’une nouvelle langue !

Alors tu te demandes sans doute combien de temps elle dure cette phase, S‘il y en a d’autres et si oui, combien, non ?

Eh ben tu le sauras en lisant l’article Parler japonais, côté cerveau (suite)

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Allez, à tout de suite !

Gilles

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