Comment se rappeler de l’écriture des kanji ?
Comme le titre l’indique, on va voir dans cet article comment se rappeler de l’écriture des kanji mais pas seulement.
On va parler de catégories de kanji et du mythe de la méthode universelle qui permettrait de lire et de comprendre n’importe quel kanji !
On verra aussi pourquoi savoir lire un kanji ne signifie pas savoir l’écrire !
On déconstruira des kanji pour s’intéresser aux 7 positions des radicaux (les parties constituant un kanji).
Enfin, je terminerai en te donnant la recette de ma méthode pour bien apprendre un kanji en favorisant sa remémoration.
Mais commençons d’abord par revoir les fondamentaux…
Un kanji doit ressembler à un kanji
Bah oui, avant de voir comment se rappeler de l’écriture des kanji, il faut d’abord savoir les écrire correctement.
Parce que pour que le kanji du bois ressemble à 林 et pas à 木木, il faut s’entraîner !
Tu vois ce que je veux dire ?
Et tu le sais aussi, il y a un ordre des traits à respecter quand on trace un kanji.
Regarde la petite animation suivante pour bien comprendre ce que je veux dire:
Un kanji bien fait, c’est donc un kanji qui a été tracé en respectant l’ordre des traits et qui, une fois terminé, ressemble à l’original !
Mais tu l’as vu, des kanji, il y en a de toutes les formes et il faut donc s’entraîner à tracer des kanji variés.
Et c’est justement en t’entraînant sur des kanji différents que tu vas t’apercevoir des choses suivantes:
- Un kanji est composées de plusieurs parties (*à quelques exceptions près), comme tu peux le voir sur la vidéo sous le titre.
- On retrouve fréquemment certaines parties (on dit aussi radical) dans les kanji
- Ces parties ne sont pas toujours au même endroit dans un kanji
Et tout ça m’amène à te parler des catégories de kanji !
Les catégories de kanji
On peut tout à fait classer les kanji dans différentes catégories.
Est-ce que ça permet de savoir comment se rappeler de l’écriture des kanji ?
Ça, je t’en reparle après mais en attendant, voyons voir ces catégories de kanji.
Pour les spécialistes du sujet, il y en a plus que ça mais pour simplifier les choses, je vais m’en tenir à 3 catégories fondamentales:
Les pictogrammes et idéogrammes simples
- ne sont composés que d’une seule partie (*ce sont les exceptions dont je parlais plus haut)
- ne sont pas nombreux par rapport au nombre de kanji existants
- représentent quelque chose de concret ou de symbolique.
Exemples: L’arbre 木 ou le haut 上
Les idéogrammes composés
- sont généralement formés des kanji simples ci-dessus
- expriment un sens plus complexe ou abstrait qu’un kanji simple
- ne sont pas nombreux par rapport au nombre de kanji existants.
Exemples: 森 = La forêt composé de 3 kanji simples de l’arbre 木 ou
話 = Parler composé du kanji 舌 = La langue et du kanji 言= Dire.
Les idéophonogrammes
- sont composés généralement de 2 parties
- ont une partie qui donne le sens et une autre la prononciation
- ont été choisi soit pour leur sens, soit pour leur prononciation
- représentent environ 85-90% des kanji.
Exemples: 時 = L’heure qui se lit じ qui est une des lectures du kanji 寺 qui compose la partie droite du kanji 時.
Il y aussi 雲 = Le nuage dont le contexte est donné par la partie haute 雨 qui représente la pluie.
Récapitulons !
- Un kanji se trace selon un ordre précis
- Il faut s’entraîner à tracer des kanji variés pour que le résultat ressemble à un seul kanji et pas à plusieurs kanji séparés
- Presque tous les kanji sont constitués de parties (ou radicaux) qu’on retrouve à différents endroits du kanji
- On peut classer les kanji en 3 grosses catégories fondamentales.
Est-ce que tout ça permet de définir une méthode universelle qui permettrait de lire et comprendre n’importe quel kanji ?
NOPE !
Le mythe de la méthode unique pour lire les kanji
Désolé de te décevoir mais la méthode universelle qui permettrait de lire et de comprendre tous les kanji n’est qu’un mythe !
Bien souvent, un kanji ne se lit pas du tout comme on le pense et / ou n’avait pas du tout le sens qu’on croyait !
Et après tout, c’est normal !
Pourquoi ?
Parce que les kanji ne se sont pas faits en une journée !
Et en plus, une partie a été révisée après la 2ème guerre mondiale.
L’histoire, les gens, le contexte ont fait les kanji d’aujourd’hui.
Il ne faut donc pas y rechercher une méthode universelle qui permettrait en l’appliquant de lire et comprendre tous les kanji.
Elle n’existe tout simplement pas !
Pour un kanji de type pictogramme ou idéogramme simple ou composé, on peut en deviner le sens ou la symbolique.
Seulement voilà, ces types de kanji ne sont pas très nombreux…
Les plus nombreux, ce sont les idéophonogrammes et comme je l’ai mentionné plus haut, ils ont été choisis soit pour leur sens, soit pour leur prononciation.
Et comment savoir quelle partie de ces kanji donne le sens et quelle autre partie donne la prononciation ?
Euh… Je n’ai pas la réponse !
Mais en fait, savoir que cette méthode universelle n’existe pas, moi, ça m’a débloqué !
Maintenant, je ne regarde plus les kanji de la même façon.
J’observe, j’accepte, je constate, je déconstruis, je mémorise (en contexte, évidemment) !
Et c’est beaucoup plus efficace et productif que de jouer aux devinettes !
Et ça m’a surtout permis de me rendre compte des différentes positions que peut occuper une partie d’un kanji.
Certes, ça ne permet pas d’en déduire le sens ou la lecture d’un kanji !
Par contre, retenir la configuration de ces parties facilite énormément la remémoration quand on cherche à se rappeler comment s’écrit un kanji, comme on le verra par la suite…
Les différentes positions d’un radical dans un kanji
Comme on l’a vu plus haut, certains kanji ne sont composés que d’un seul radical mais bien souvent, ce ne sera pas le cas !
Et lorsque ce n’est pas le cas, on s’aperçoit, suivant sa complexité, que chaque partie peut occuper 7 positions distinctes à l’intérieur d’un kanji.
Pour bien comprendre ce qui suit, imagine-toi une grille de 3 cases par 3 cases dans laquelle on viendrait superposer notre kanji, comme sur l’illustration suivante:
Les grilles de 3×3 sont en vert et les positions concernées pour chaque ligne sont en rouge.
Il y a 7 positions mais 3 variations pour la 5ème ligne:
- Encerclée
- Ouvert en bas
- Ouvert à droite.
C’est pour ça que tu as 7 lignes mais 9 kanji différents.
Chaque position a un nom spécifique en japonais (mais ce n’est pas la peine de le mémoriser):
- 1ère position: La colonne de gauche = へん
- 2ème position: La colonne de droite = つくり
- 3ème position: La ligne du haut = かんむり
- 4ème position: La ligne du bas = あし
- 5ème position: 3 variations: Encerclé, ouvert en bas ou ouvert à droite = かまえ
- 6ème position: La colonne de gauche + la ligne du haut = たれ
- 7ème position: La colonne de gauche + la ligne du bas = にょう
Je vais te reparler dans une minute de l’intérêt d’identifier clairement ces 7 emplacements et la partie du kanji qui s’y trouve.
Mais d’abord, voyons pourquoi même quand on connaît un kanji, on a du mal à s’en rappeler au moment de l’écrire.
Savoir lire un kanji ne permet pas de savoir l’écrire
On est tenté de croire que ce qu’on sait lire, on sait aussi l’écrire, pas vrai ?
Et pourtant, c’est faux !
Et les Japonais le savent bien !
Vois-tu, savoir tracer un kanji parfaitement ne suffit pas lorsque tu ne l’as plus sous les yeux pour t’en rappeler durablement et pouvoir l’écrire sans le revoir.
La raison est simple, en t’entraînant à tracer un kanji, tu stockes tout ça dans ta mémoire procédurale.
C’est une des mémoires du cerveau qui, par exemple, contient aussi toute la recette pour faire du vélo.
Et tu l’as sans doute déjà constaté, même après des années sans en avoir fait, tu ne l’as pas oublié !
À l’instant où tu remontes sur un vélo, ta mémoire de travail identifie instantanément le vélo et passe la main à ta mémoire procédurale et hop, tu pédales sans même y penser !
Mais quand tu dois tracer un kanji que tu n’as pas sous les yeux, savoir juste comment il se lit ne suffit pas !
Il faut un déclencheur !
Quelque chose qui permettent de faire le lien entre le kanji que tu veux écrire qui se trouve dans ta mémoire de travail et la recette pour le tracer qui, elle, se trouve dans ta mémoire procédurale.
Ce qui est rageant, c’est que si tu vois ce kanji ne serait-ce qu’une demi-seconde, instantanément tout te revient en mémoire et tu sais à nouveau comment le tracer.
Mais justement, le problème, c’est que tu n’auras pas toujours la possibilité de voir le kanji que tu ne sais plus écrire.
Alors comment se rappeler de l’écriture des kanji ?
On voit ça tout de suite !
La méthode que j’utilise pour me remémorer un kanji au moment de l’écrire.
Il faut d’abord que je te précise que pour m’entraîner à tracer les kanji, j’utilise un vieux soft sur Nintendo DS: 正しい漢字かきとりくん (ただしいかんじかきとりくん).
C’est un soft dans lequel des phrases apparaissent à l’écran et il faut remplacer les furigana par des kanji.
Systématiquement, il y a des kanji que je sais parfaitement lire et écrire lorsque je les vois mais que je ne sais plus écrire quand je ne vois que les furigana.
Et ce n’est qu’après de très longues semaines passées à freezer sur les mêmes kanji que j’ai enfin trouvé une méthode qui marche pas mal !
Pour qu’elle fonctionne, il faut juste veiller à apprendre chaque kanji en respectant 5 étapes très simples.
Prenons par exemple le kanji 怒 utilisé dans le verbe 怒る (おこる) qui veut dire se mettre en colère (regarde l’animation sous le titre de cet article).
1 – Trouve une phrase explicite qui utilise ce kanji et dont le contexte est clair
Exemple:
服を汚して、お母さんに怒られた。(ふくをよごして、おかあさんにおこられた。)
J’ai sali mes vêtements et ma mère s’est mise en colère après moi.
2 – Lis à voix haute toute la phrase. (plus fort j’entends rien !)
3 – Observe bien le kanji et déconstruis-le du regard en parties élémentaires.
Nomme ces différentes parties à voix haute si tu les connais.
Exemples:
Le kanji 怒 est composée de 3 kanji 女 + 又 + 心.
女, le kanji de la femme, est en haut à gauche.
又, le kanji qui veut dire « encore », est en haut à droite.
Enfin 心, le kanji du cœur, se trouve en bas.
4 – Trace le kanji en respectant l’ordre des traits et en nommant à voix haute chaque partie que tu t’apprêtes à dessiner.
Finis par la lecture à voix haute du kanji dans le contexte de la phrase.
Exemple:
怒る (おこる) (J’ai dit plus fort !)
5 – Fais une association entre le kanji et le sens dans la phrase.
Cette partie est très importante car c’est elle qui va agir comme déclencheur et permettre à ta mémoire à court terme (ou mémoire de travail) de passer la main à ta mémoire procédurale.
Mais il n’y a pas de solution unique !
C’est à toi de voir ce qui te parle le plus en regardant le kanji à apprendre et en pensant à son sens dans la phrase.
Exemple:
Pour moi, j’ai associé l’allure globale du kanji à un visage en colère et le kanji de la femme me rappelle qu’il s’agit de ma mère.
Donc si ma mère à un visage comme ça, c’est qu’elle est en colère.
Peu importe que ça ne soit pas toujours ma mère, l’important c’est que cela déclenche la remémoration du kanji.
Ça, c’était les 5 étapes pour apprendre un kanji efficacement.
Voyons maintenant en quoi ça va nous aider pour l’écrire…
Écrire un kanji en limitant les freezes (blocages)
Imaginons que tu as la phrase suivante (et donc que tu ne vois plus le kanji):
服を汚して、お母さんに( )られた。
1 – Lis la phrase à voix haute avec les furigana pour te rappeler le sens et le
contexte !
2 – Si tu as respecté les 5 étapes pour apprendre le kanji, en entendant:
お母さん et おこられた ça devrait te permettre au minimum, de te rappeler que le kanji de la femme est en haut à gauche.
Et lorsque tu vas commencer à dessiner le kanji de la femme 女, les autres
kanji vont te revenir à l’esprit.
À côté du kanji de la femme 女, le kanji 又 et en dessous, le kanji du cœur
心.
Et hop, le tour est joué !
Ça prend plus de temps à expliquer que ça n’en prend à se produire.
Et avec l’habitude, comme on rencontre de plus en plus de kanji qu’on connaît déjà ou qui apparaissent dans des mots qui contiennent des kanji qu’on connaît déjà, c’est de plus en plus rapide.
Félicitations !!!
Félicite-toi pour avoir lu jusqu’au bout cet article et bois un bon verre d’eau pour réhydrater ton cerveau !
Si grâce à cet article tu sais mieux comment se rappeler de l’écriture des kanji, n’oublie pas de pratiquer !
Comme on dit en anglais (comment ça je te saoule avec l’anglais !?):
- Use it or lose it ! (Utilise-le ou oublie-le ! Bah oui, ça claque moins !)
Il y a encore des milliers d’autres choses à dire sur les kanji mais il faut un minimum de pratique pour se rendre compte de certaines choses.
Après plus d’un an à lire des articles de journaux tous les matins, j’arrive de plus en plus rapidement à trouver la lecture et parfois le sens de nouveaux kanji.
Mais comme je l’ai écrit plus haut, savoir lire un kanji ne permet pas de savoir l’écrire.
Il y a un équilibre à trouver entre la lecture et l’écriture si on ne veut pas se retrouver à ne savoir que lire les kanji sans pouvoir les écrire.
Dernièrement, je récris à la main les kanji que je ne connais pas dans les articles que je lis et ensuite je mets les furigana et la traduction.
Je fais tout rentrer dans les 15 à 25mn que je consacre au japonais.
Si j’ai pas fini au bout de cette durée, non seulement c’est pas grave, mais c’est même ce que je recherche !
Je te renvoie aux articles Moins procrastiner en japonais et La méthode pour se forcer a se mettre au japonais pour comprendre pourquoi.
Allez, la cloche a sonné et c’est l’heure de la récré !
N’oublie pas d’éteindre en sortant et de me faire part de tes remarques, suggestions, encouragements ou compliments dans la zone de commentaire sous l’article !
NOTE: Cet article est une adaptation de 2 mails envoyés il y a plus de 6 mois aux personnes abonnées à ma newsletter qui s’appelle Mes Contacts Privés.
Gilles
ジル
Ouaouh ,c’est du lourd! Oui, tu as beaucoup travaillé, ça se sent.
Jusqu’à la partie :Les différentes positions d’un radical dans un kanji comprise,c »est une bonne synthèse, claire et efficace.
La suite est intéressante mais demande à être pratiquée ,pour voir.
J’avais mémorisé quelques 400 kanjis (avec le Mina no nihongo) mais j’ai commencé une autre méthode (Marugoto) qui ne les utilise plus et j’ai tout oublié ,ou presque…
Pour moi,c’est trop de travail ,il y a tant à faire dans tous les domaines et si je peux passer une heure par jour à faire du japonais ,je suis satisfaite mais j’avance peu.
Merci pour ton retour très complet qui fait chaud au cœur Denise !
Par rapport à la mémorisation des kanji, quand j’en vois un je ne connais pas, je pars le chercher sur l’appli que j’utilise (iKanji) et systématiquement, si je n’ai pas fait l’effort de le décomposé du regard, le temps de le chercher, j’ai oublié à quoi il ressemblait.
Par contre, à partir du moment où j’ai fait l’effort de l’analyser (radical x à gauche, radical y à droite…), je ne le perds plus en route.
Ensuite, avec le temps, on a moins besoin de décomposer les kanji parce qu’on reconnaît de plus en plus leur allure globale qui nous rappelle (ou pas) des mots qu’on connaît déjà et qui les utilise.
Il faut être patient mais finalement, ça vient plus vite qu’on ne le pense et je dirais même que ça vient de plus en plus vite.
Par rapport à Marugoto, j’en entends souvent parlé dernièrement.
C’est sans doute que ça ne doit pas être si mal !
Sinon, oui, pour les kanji (plutôt pour les mots qui utilisent les kanji), comme je le dis dans l’article: Use it or lose it !
D’où l’intérêt de s’y mettre un peu tous les jours pour éviter le par cœur qui se perd ensuite dans les limbes.
On ne s’en rend pas bien compte mais quand on lit un livre dans sa langue maternelle, on rencontre énormément les mêmes mots, phrases et structures grammaticales.
Comme on les connaît déjà, on ne s’y attarde plus et on se concentre tout naturellement sur l’histoire.
Ça se produira aussi pour le japonais (ce n’est pas encore mon cas, mais je sens bien que c’est de moins en moins pénible) !
Sinon, par rapport à ton emploi du temps, 1h de japonais tous les jours, c’est excellent !
Mais peut-être vaut-il mieux ne se concentrer que sur un type d’activité à la fois pendant une période déterminée pour éviter de s’éparpiller.
Par exemple, lecture seulement tous les jours pendant 1 mois, puis podcasts tous les jours le mois suivant, etc..
Tu peux aussi découper ton heure en 2 demi-heures d’activités différentes (lecture le matin et podcast le soir).
En tout cas, bon courage et comme on dit en anglais: Enjoy !!!
Merci, comme d’hab tu es de très bon conseil .Et oui, je me concentre et donc je n’avance pas dans tous les sens (ce qui explique parfois mon silence).Pour moi,pour l’instant, comprendre à l’écrit mais surtout à l’oral ,cela reste ma priorité Dans mes petites histoires j’ai par exemple compris les formes parlées simples (natta, katta ,nakatta ,kunakatta ,janakkata, datta …)qu’on n’utilise assez peu en cours.
Merci pour ton nouveau commentaire Denise !
Tu abordes un point très important qui est la différence entre le japonais de la classe (ou des livres) et le japonais de la vraie vie.
Et ça, je l’ai pris en pleine face lorsque je suis arrivé au Japon pour la première fois !
On a l’impression que finalement, on ne sait rien et qu’on n’a rien appris.
En fait, c’est juste que dans la classe, tout se fait progressivement alors que dans la vraie vie, tout sort en même temps !
Par rapport aux formes multiples des verbes et des adjectifs, je me rappelle qu’en France, dans mon école de japonais, on répétait toutes les formes
de chaque mot les unes après les autres, un peu comme on répétait les formes des verbes irréguliers en anglais.
Comme tu le sais, je n’aime pas apprendre les choses par cœur mais à partir du moment où ça sert vraiment, ce qui était le cas dans les exemples ci-dessus, c’est plutôt une bonne chose.
Mais ce sera bien plus efficace de l’entendre en situation réelle dans une vraie conversation !
En tout cas, connaissant ta détermination et l’intérêt que tu portes au japonais, je suis sûr que 2021 verra de gros progrès !
Merci beaucoup pour cet article vraiment intéressant 🧐
Merci beaucoup ! 🙂
À l’époque où j’ai écrit cet article, je ne voyais l’écriture que comme un moyen de faciliter la mémorisation et la remémoration des kanji.
Depuis, j’ai découvert que, sans aller jusqu’à faire de la calligraphie, écrire des kanji avec les bons outils pouvait être en soi très intéressant.
J’en parle un peu dans l’épisode du podcast qui tente de répondre à la question: « Faut-il encore écrire les kanji au XXIe siècle et si oui, pourquoi ? »: https://youtu.be/2pKK8_Vkgec